Dans nos églises d’obédience protestante, et lorsque nous avions fini de protester nous chantions un cantique traditionnel. Alors tout jeune musicien, je l'imaginais avec des cordes bien sirupeuses. Après chaque sermon du pasteur, je me précipitais sur mon piano pour en faire des arrangements. Mon ami Frédéric Landes alors prix d'harmonie de Lyon et agrégé en musicologie, me donna quelques pistes intéressantes. C'est Frédéric Landes qui me donna le goût du triton. Quand on sait que le triton, la quarte augmentée était pour certains religieux l'oeuvre du diable, je trouvais cette cohabitation harmonique fort intéressante..