James Galway la perfection




La première fois que j'ai entendu James, je devais avoir 10 ans. J'avais veillé tard pour voir avec mon père dans musique à la nuit (une émission qui passait juste avant la fin d 'émission de la chaîne) un nouveau venu. Parait-il qu'il ne fallait pas manquer ça ! Lorsque je l'ai entendu, ce fut magique. Un son hors du commun. Nous étions fascinés par le maître Jean Pierre Rampal, mais il venait d'avoir un fils spirituel : James Galway ! Le son de James était absolument unique ! On dirait qu'il faisait des vocalises dans les aigus ! Au début je pensais que c'était grâce à sa flûte ! Alors ce que je fis, je pris de la lasure et j'ai peins ma flûte  pour laquelle  mon père s'était saignée pour me l'offrir ! Ma flûte était toute dorée mais le son était horrible ! Bien plus tard je comprenais enfin que ce son était le fruit d'un travail technique acharné que Sir James continue. Sir James s’entraîne toujours pour la technique. C'est assez fabuleux. Plus tard j'ai acquis le concerto pastoral de Rodrigo écrit pour James ! Jamais je n'ai entendu une pareille chose.C'était merveilleux, disons le pratiquement divin ! James a sû réunir tout le monde flutistique avec lui.  Mon maître Rampal l'aimait beaucoup, et Alain Marion au CNSM de Paris fit travailler à ses élèves une grande partie de la technique de Sir Galway. RCA a ressorti une grande partie des concerti enregistrés par Sir James Galway dont le pastoral, Mozart, les Mercadente, les Galuppi !


Il est temps de réécouter le maître avec beaucoup de plaisir.